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Ras le bol d'une obèse

2 mai 2011

Fermeture annuelle

Je fais une pause.
Elle durera ce qu'elle durera. Le temps d'un soupir. Ou le temps éternel.
Je suis juste fatiguée. Larguée. Et me confier ici ne me fait plus de bien. Dont acte.

Merci à celles et ceux qui sont venus ici un jour ou l'autre me faire un petit coucou sympathique. Il n'y a eu QUE des gens gentils ici, ce qui, hélas, n'est pas le cas dans la vraie vie et est en partie la cause de ma grosse fatigue...

Je vais tâcher de continuer mon chemin toute seule, vaille que vaille, avec mes hauts et mes bas...

Ce blog aura duré un an. Il m'en faudra davantage pour grandir, mûrir, maigrir?

Au revoir...

 

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21 avril 2011

Tu as l'air triste...

...c'est ce que m'a dit Angèle ce matin au boulot. Angèle, c'est la femme de ménage. Elle fait les bureaux. Et elle voit tout. Et elle a vu ce que personne d'autre n'a vu. Elle a pris son café, m'a proposé un thé et elle est venue se poser en face de moi. Elle m'a parlé, m'a posé des questions, a essayé de me changer les idées. On n'est pas amies. Mais on se connaît depuis trente ans. Ca crée des liens...

Elle avait raison Angèle. Je ne voulais pas me l'avouer, mais une chappe de tristesse me plombe depuis quelques jours et je recommence à faire semblant. Comme si de rien n'était. Comme si tout allait bien. Mais je n'arrive pas à travailler. J'ai du mal à me concentrer. Je le sens bien que je ne me sens pas bien...

Et pourtant, objectivement, je devrais chanter victoire. Je viens de passer la semaine la plus longue de ma vie. Une semaine dans ma vie de femme. Une semaine à attendre le résultat d'une biopsie du sein. Une semaine à me demander : Cancer ou pas cancer?

Finalement, pas cancer. Donc, joie!

Ben non. Elle doit avoir raison, la psy, je suis suicidaire puisque je ne suis finalement pas si soulagée que ça à l'idée de ne pas être malade.
Mais qu'est-ce qui cloche chez moi, bon sang!!!

La vérité, c'est que depuis une semaine je traîne une petite fièvre, alors je suis crevée. On dirait que j'ai été piquée par la mouche du sommeil. Je rentre à la maison à midi, je mange en vitesse et je me couche. J'ai envie de dormir tout le temps. Moi si dynamique d'habitude, je n'arrive pas à sortir du lit. Tout me pèse. Tout me coûte.

Aujourd'hui, je me suis forcée. J'ai pris mon après-midi et j'ai enfin terminé à la maison un travail qui traînait depuis le début de la semaine. OUF! Je suis soulagée et quand même un petit peu fière de moi.

Mais j'ai hélas prévu des tas de trucs pour Pâques. C'est moi qui ai prévu. Qui ai presque obligé mon mari à partir, à participer, à sortir. Et maintenant, je n'ai qu'une envie, me mettre en hibernation pendant trois jours. Reculer. Me mettre en boule. Au creux du lit, au chaud sous la couette. Malgré le temps printanier, je suis gelée tout le temps.

Bref, j'ai pas trop la pêche.

Mais la bonne nouvelle, parce que malgré tout il y en a une (hé! faut pas croire, je ne suis pas tout au fond du trou! c'est juste un pitit passage à vide (ou avide, va savoir!)) c'est que malgré quelques écarts de conduite, les compulsions ne sont pas revenues. Faut dire aussi qu'on m'a trouvé du diabète, alors, va vraiment falloir que je me calme sur le sucre...

9 avril 2011

Angoisse passagère

Mes vieux démons reviennent
J'ai le trac, un petit examen sans grande importance, sans grande valeur apparemment cet après-midi et voilà que mes vieilles peurs remontent à la surface. Ce matin, je me suis retrouvéee "comme avant" !!

Dans la cuisine toutes les cinq minutes. Un bout de pain beurré par-ci, un morceau de fromage par-là...

Je m'en suis vite rendu compte que ça me reprenait, que je calmais mes angoisses avec la bouffe. Alors je me suis méfiée. J'ai fait gaffe. J'ai réfléchi à ce que je faisais. Je me suis un peu laissée aller aussi, en me disant que ce n'était pas grave, qu'un mauvais moment à passer...

Ne pas paniquer. Ne pas se dire que tout est perdu. Tout à recommencer. Que je suis nulle et bonne à rien.

Non. Ce n'est pas grave. Ca ira mieux demain. Peut-être même dans un heure.
Tiens d'ailleurs, ça va déjà mieux!

C'était juste pour me dire que rien n'est jamais gagné d'avance!! Je sais que je ne suis pas nulle et que même je peux être fière de moi. Mais que j'ai raison de ne pas y croire tout à fait...

 

8 avril 2011

Du mal à y croire...

Tous les matins, depuis quelques jours, avant même d'ouvrir les yeux, je me dis en moi-même "Pourvu que ça marche encore aujourd'hui"...

Pourvu que quoi marche me direz-vous? !!

Pourvu que mes peurs ne reviennent pas. Pourvu que je sois encore capable d'écouter ma faim. D'écouter mes sensations alimentaires.
Capable de ne plus répondre à mes émotions en me remplissant de nourriture.
La balance ce matin m'a dit de sa voix douce (mais non elle cause pas ma balance! c'est moi qui me parle gentiment!) que j'avais perdu 4 kilos 1/2. Il est important  ce demi kilo pour moi. Car il veut dire que tous ces restos des derniers jours, cette brioche, ce chocolat, tout ce que j'ai mangé, en toute conscience et avec faim et détermination a profité à mon corps mais ne m'a pas fait grossir.

Je ne me suis pas gavée de salade et de poisson vapeur.
J'ai mangé avec plaisir, en compagnie. J'ai accepté toutes les invitations.

J'ai fait taire mes craintes, de mon mieux. Je n'y arrive pas toujours. Mais je m'y efforce.
Et je me le dis et me le répète tous les jours : je suis très fière de moi !!!

Je n'ai pas acheté de bonbons depuis au moins trois semaines. J'ai cependant mangé des chocolats et des tas de trucs sucrés. Des desserts. Je me suis souvent resservie. Mais j'ai aussi souvent sauté des repas, le soir, quand j'avais encore sur l'estomac celui de midi.
Je pense que ça va aller mieux, avec le temps. Que je vais arriver à mieux me réguler. A faire des repas plus légers. A moins en sauter.

En attendant, ça marche. Et c'est bien.
Quatre kilos et demi, en trois semaines, sans régime, dans la joie et la bonne humeur!!!

7 avril 2011

Encore fragile

Ce n'est pas facile tous les jours. Mais la peur n'est pas revenue. Du moins pas en force.
Les peurs. Peur du manque et peur du trop.
Peur d'avoir faim. Peur de manquer de sucre. Et peur des tentations.
Ces deux semaines de vacances ont été autant de jours de tests.
Dont je sors grandie et assez fière de moi je l'avoue.
Restaurant. RestaurantS même. Gérés avec brio. Ou presque. Repas de famille. Avec des mets aussi délicieux les uns que les autres. De tout à profusion. Et de tout très bon. Difficile de résister. D'autant plus qu'avec Mister Zermati, on n'apprend pas à résister. On apprend à manger à sa faim. Ce qui est vraiment différent.
J'apprends quant à moi à m'arrêter de manger quand je suis rassasiée.
Et j'ai du mal à sentir cette sensation de sasiété avant d'avoir mal au ventre. Je crois que cette sensation, je devrais la sentir plus haut, dans ma bouche. Mais je n'en suis pas encore là.
Là où j'en suis, c'est que je suis capable de me couper une toute petite tartine de pain, dans une baguette, une minuscule tartine donc. De la tartiner de fromage. De la manger. De la déguster. Et de décider que c'est suffisant.
Et donc de m'arrêter à cette tartine.
Sans peur d'avoir faim plus tard.
Sans manger davantage pour au cas où...

Pour faire des réserves pour plus tard.
Sans me gaver.
Sans me remplir.
Voilà mes progrès.
Ce dont je suis fière.
Même si je me sens encore tellement fragile. Même si je suis encore capable d'avaler 4 mon chéri coup sur coup.
Même si au resto je suis capable de trop manger.

Je le sentais depuis des mois. Je l'écrivais ici. Je savais que j'allais y arriver.
Je sens que je touche au but.

Le gras commence à fondre.
Je suis mieux dans mon corps et dans ma tête.
Bientôt je serai encore mieux dans mon assiette...

Mes soucis sont encore là, ce qui, finalement prouve bien que l'on peut s'y mettre n'importe quand, c'est comme pour la cigarette! J'ai fêté récemment mes deux ans sans tabac. Ca aussi j'en suis très fière.
Alors, un peu d'autocongratulation ne nuit pas.

Parfois, j'ose à peine y penser. A peine l'écrire ... tant je n'ose croire au miracle.

Mais ce n'est pas un miracle.
C'est le fruit d'un long, très long cheminement intérieur.

Aujourd'hui, je me sens plus légère, même si, physiquement je sais que je suis encore très lourde.

Une de mes amies s'est fait rétrécir l'estomac la semaine dernière.
Je ne l'envie pas. Sa diététicienne l'a mise au régime à vie.
Moi je ne suis pas au régime.

Mais je sais que je vais perdre mes kilos.
Bientôt...

 

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1 avril 2011

Sole ou rouget?

J'aimerais tellement écrire ici que je pèse 52 kilos et que ce ne soit pas un poisson d'avril!!!

Bon, pas grave, ce qui l'est davantage c'est que personne ne m'a fait de blague aujourd'hui, et je trouve cela bien triste. Je n'ai plus d'enfant en âge de m'accrocher un poisson en papier dans le dos!

J'en ai raconté une petite sur mon autre blog, celui où je suis plus légère.
Légère, je suis en train de le devenir. Tout continue à bien se passer. Je ne craque plus sur rien. Et je n'ai pas eu de compulsion depuis 10 jours environ. Plus d'envie irrépressible de sucre, de chocolat ou de pain, fromage, biscuits etc.
Plus de repas qui se termine le ventre tendu à craquer. Plus de réveil nocturne avec des remontées acides dans la bouche. Un goût de vomi qui m'étouffe et m'inquiète.
Il y a 15 jours je me suis réveillée vers trois heures du matin, encore gonflée du repas de la veille, qui ne se digérait pas. Je me suis levée et j'ai passé deux heures devant mon pc, en attendant que cela aille mieux.

Maintenant cela va mieux. Je relis Mister Z, en croisant les doigts pour que cet état de grâce ne me quitte pas.
Je vais avoir un week-end de tentation, comme le sont souvent les week-ends d'ailleurs. Mais je n'en ai pas peur et cela aussi c'est nouveau.

Je n'ai pas peur de manquer de bouffe, mais je n'ai pas (trop!) peur non plus devant le trop plein de bouffe!!

Allez, je me souhaite bonne chance et un bon week-end plein d'amis de rires et d'amitié... à vous aussi d'ailleurs, si vous en voulez! avec du soleil printanier en plus!

30 mars 2011

Un petit tour en passant

Vite un petit tour par ici, pour faire coucou, pour tenir au courant les visiteurs de passage.
Il vient de me tomber sur la tête plein de soucis familiaux et de santé. Plutôt bénins mais quand même. Tout plein de choses dont je me serais bien passée...

C'est la loi des séries paraît-il. Merci! En temps normal (c'est quoi le temps normal?) je me serais consolée avec des bonbons, ou du fromage ou autre nourriture rassurante et réconfortante.
Là, je gère, comme dirait ma fille.
Comme une grande. Je fais face.
Pourquoi? Parce que depuis une dizaine de jours, peut-être même moins que cela, je n'ai plus peur. Plus peur de rien? Je n'irai pas jusque là. Mais disons que je trouve en moi des ressources insoupçonnées qui ne passent pas par la bouffe.
Tant mieux. C'est très confortable.
Je pense même me tester très bientôt, en allant acheter mes bonbons préférés.

Faut pas déconner. Je ne suis pas encore tout à fait prête.
Je vais attendre encore quelques jours.
Attendre que les soucis s'estompent, que les malades guérissent, que mes résultats arrivent, qu'ils soient comme je l'espère bons, que l'ambiance familiale revienne à son beau fixe et que tout reprenne son cours à peu près correct.

La paix quoi!!

En attendant, je me regarde le nombril, j'écoute ma faim et je mange quand elle est là. Des repas pas spécialement équilibrés, des aliments pas particulièrement ditététiquement corrects.
Mais voilà, c'est comme ça!

Et c'est comme ça que ça marche, pour le moment.
Avec une bonne dose d'auto hypnose aussi. C'est d'autant plus agréable.

 

27 mars 2011

ça continue...

Je n'ose pas le croire, j'ose à peine l'écrire, mon poids continue à descendre, comme ça tout seul ou presque...
Je suis revenue à cet état de grâce atteint il y a un an 1/2, un état génial où je ne pensais plus à manger, ou je n'avais plus peur de manquer. Je ne me souciais plus de faire les courses ni de préparer les repas. Je sortais une assiette avec de la nourriture qui me tentais et dès que je n'avais plus faim, hop, au frigo. Et ma graisse fondait, fondait... et ces kilos perdus si rapidement et dans une euphorie extraordinaire n'étaient pas revenus pendant plus d'un an.
Par contre cet état m'avait quittée du jour au lendemain, sans savoir ni pourquoi ni comment...

Et pendant tout ce temps j'avait tenté de le retrouver.
Je ne sais pas vraiment ni pourquoi ni comment c'est revenu. Et c'est tellement récent que je n'ose y croire. Je n'ose même pas trop y penser de peur ... d'avoir de nouveau peur justement.

Je crois que maintenant je n'ai plus peur. Je n'ai plus peur de manquer. Plus peur d'avoir faim. Plus peur de ne pas avoir de réserves de bonbons. J'ai des Oreos dans la boîte à gants de la voiture. J'adore les Oreos. Vraiment. Je suis capable de m'envoyer le rouleau sans même y réfléchir. Je les ai achetés la semaine dernière, j'en ai mangé la moitié, vite fait, comme ça, dans la voiture, en roulant, juste après les avoir achetés. Et je me suis arrêtée. Depuis je n'y ai pas touché. J'ai aussi plein de trucs très bons à la maison.

J'ai des macarons à la pistache. Oui à la pistache. Incroyable mais vrai.
J'ai une vraie tentation de macaron et je n'y touche pas . Je ne me reconnais pas moi-même.

Je vous laisse. C'est pas possible. Ce n'est pas moi qui écris, c'est mon clône, mon double. On m'a changée...

L'autre moi s'est précipitée sur toutes ces douceurs et s'empiffre de macarons, de chocolats, de speculoos, d'Oreos et de camembert...

26 mars 2011

Moins trois, comme ça !

Eh oui! Moins trois, comme ça! Sans faire exprès. Trois kilos, trois lourds, très lourds kilos qui viennent de s'envoler, sans y penser. Non, là, j'exagère. Au contraire, je ne pense qu'à ça. C'est même une obsession!
Mais sans régime, sans diète particulière. Rien qu'en y pensant tout le temps justement.

Lundi l'endocrino me dit que je progresse. Et la psy de l'hosto que je creuse ma tombe avec mes dents. Que je suis probablement déprimée. Et suidicaire. Je la hais cette bonne femme. Mais elle me veut du bien probablement puisque je ne suis pas maso et que je continue à aller la voir tous les 15 jours et à lui déballer consciencieusement mon intérieur pas toujours très reluisant.

Résultat des courses, cette semaine je suis restée dans le rayon bonbons d'un grand magasin pendant 10 minutes, sans chercher à résister, sans chercher à me tester, à regarder, à avoir envie mais sans plus et je me suis surprise, vraiment, à quitter le rayon sans rien emporter.
Et fière, mais fière!!!

Un autre jour, j'ai craché dans la poubelle ma dernière bouchée et j'ai laissé la valeur d'une cuiller à soupe de nourriture dans mon assiette.
Sinon j'ai mangé plein de choses bonnes. Des choses soi disant interdites. Mais avec Zermati, y a rien d'interdit.

Je reviens, très bientôt. Là, j'ai des impératifs familiaux assez sérieux qui, en d'autres temps, m'auraient fait me précipiter dans le frigo. Mais là non.
Magique je vous dis...

Quand même, trois kilos en mois dans la semaine, c'est énorme!!!!!!!!!!!!

22 mars 2011

Trop mangé

C'est tout moi ça! Absente pendant des semaines et là, deux posts dans la journée... c'est du n'importe quoi!!
Tout ça pour dire que je sors de table et qu'une fois de plus je n'ai pas été capable d'écouter mes sensations. Je n'arrive pas à savoir quand je dois m'arrêter. Je m'arrête quand j'ai mal au ventre. Et là, ben c'est évidemment trop tard, je suis déjà dans le trop.
Par contre le progrès, parce que oui, elle a raison l'endocrino, y en a du progrès, c'est que j'ai du chocolat à portée de main et que je n'y ai pas encore touché.
Pourvu que ça dure...

 

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