Embonpoint
Il fait chaud. Pour moi il fait tout de suite trop chaud.
Et cela n'a rien à voir avec mon embonpoint.
Tiens, c'est la première fois que j'utilise ce mot ici.
Embonpoint.
C'est un joli mot.
Et qui s'écrit bizarrement, non?
Si l'on suivait les règles de la langue française, il faudrait l'écrire emboMpoint...
Cette orthographe fantaisiste me plaît bien.
Sa signification aussi.
Avant, embonpoint voulait dire bonne santé, aspect de bonne santé! Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est mon pote, le Petit Robert.
D'accord, le sens actuel d'embonpoint signifie : État d'un corps bien en chair, un peu gras...
Moi, je retiends surtout le premier sens...
Ce qui, je vous l'accorde, ne me fait pas mieux supporter la chaleur...
Ni ne me fait le perdre, cet embonpoint encombrant...
J'ai toujours souffert de la chaleur, même quand je n'avais pas de surpoids, ou d'embonpoint. En plus j'ai une peau de rousse, je n'aime pas la chaleur et le soleil ne m'aime pas. Et je vis dans le midi. Cherchez l'erreur!
Je suis mal pendant au moins deux mois. Cette fin de printemps soi-disant pourrie (on a eu de la pluie, du vent, des températures en-dessous des normales saisonnières (ah! les fameuses normales), mais rien n'est plus normal de nos jours!) m'a personnellement satisfaite. Le soir de la fête de la musique, j'ai même ressorti les chaussettes! Et j'en étais ravie!
Un été pluvieux (cela n'arrive jamais ici hélas) me rendrait très heureuse!
Tant pis, ce n'est qu'un sale moment à passer. L'été dans le midi va ravir les touristes, il en faut pour tous les goûts.
Moi, je me réveillerai en septembre...
En attendant, mes larmes se sont taries, mes compulsions se sont calmées. Je reste vigilante. Calme et gaie.
Au frais, à l'intérieur!
Bon dimanche à toutes.