De blog en blog
Mon travail s'est calmé.
J'ai un peu de temps devant moi.
J'ai la chance de ne pas avoir à sortir dans les 40° ambiants, alors je me promène de blog en blog.
Et je constate que la flemme apparemment habite de nombreuses blogueuses!
Ou alors elles sont partie en vacances!
Alors je me suis dit que j'allais me fendre d'un petit billet, juste pour donner un peu de lecture à celles qui, comme moi, restent à la maison au mois d'août!
Ce qui serait mieux serait que j'aie quelque chose d'intéressant à vous raconter, non?
Parce que pour moi, un blog, c'est cela : de petites histoires du quotidien, plus ou moins bien écrites, plus ou moins émouvantes et jolies.
Ou tristes.
La vie quoi! Avec ce petit plus accordé par l'anonymat du blog et la liberté qui y règne, ce plus qui permet d'enjoliver le quotidien.
De le transformer.
De lui donner un éclairage autre.
Moi j'aime ça.
Cela dit, dans ce blog-ci en particulier, je ne pense pas enjoliver ni transformer quoi que ce soit. Mais il ne donne qu'un aspect de moi et de ma vie.
Un aspect directement lié à mon corps, à mon poids, à mon surpoids, à mon obésité quoi!
Ici je suis sur mon blog d'obèse.
Et c'est un blog sans photo.
Un blog de mots.
J'aime les mots.
Surtout quand ils sont libres, qu'ils ne sont dictés par rien d'autre que par le plaisir de les coucher sur le papier. Oui, bon, de les inscrire sur mon écran, faut bien vivre avec son temps!
Je vous livre aujourd'hui quelques réflexions de grosse.
Pas de ronde.
De vraie grosse.
Je n'aime pas trop les fausses maigres. Elles dissimulent quelque chose.
Moi, je suis une vraie grosse. Je ne cache rien.
Je suis une femme heureuse et une grosse malheureuse.
Je ris beaucoup, je blague tout le temps, et je pleure souvent.
J'avoue cependant ne plus avoir versé de larmes depuis le tout début de la prise des médicaments prescrits par le psychiatre, alors qu'ils devaient mettre au moins 15 jours à agir (et j'en suis à une semaine je crois)
J'ai souvent beaucoup de mal à m'alimenter.
Soit je mange spontanément et sans presque m'en rendre compte, (et souvent je me gave!) soit je calcule, je réfléchis, je me demande si j'ai vraiment faim, et là, souvent je suis paumée. Je n'ose pas manger le gâteau qui me tente ou le plat que je sais être bourré de calories.
C'est difficile.
Parfois j'y arrive mais souvent non.
J'essaye de ne pas me peser tous les jours. Parfois j'y arrive, parfois non.
Bref, toute prise de nourriture est problématique même si j'ai pas mal progressé depuis quelques mois et que la balance affiche un réel moins.
Et puis je n'aime toujours pas mon reflet dans la glace. Sur les photos je me trouve immonde.
Je continue à m'habiller en camouflage, ample et confortable. Mes bourrelets me déplaisent.
Mes jambes sont enflées, pleines d'eau. Mes chevilles hideuses. Je mets des manches longues et des jambes longues.
Je dis souvent, des gens, des choses "ça me gonfle" et c'est bien réel! Je suis gonflée!!!
Et j'ai chaud!!!
Billet décousu, désolée! Je me sens un peu décousue moi aussi par moments...
A bientôt vous qui passerez par ici en ce mois d'août qui n'en finit pas ...
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